« Une maison qui mérite qu’on s’y sente bien »
Ragip, Nazifa et Nazmije ont pour mission de s’occuper des locaux de l’Idiap pour que tous s’y sentent bien. Après quelques semaines leurs collègues apprécient déjà leur travail. Nous avons donc décidé de les suivre pour connaître leurs secrets.
Comment avez-vous fait pour que votre travail soit aussi vite remarqué?
Ragip : Nous avons eu la chance de pouvoir commencer à travailler dans un bâtiment vide à cause du confinement lié à la pandémie. Cela m’a permis de nettoyer les moquettes avec du gros matériel. Ensuite, le contrat de maintenance avec l’entreprise s’est terminé et j’ai pu engager mes deux aides début juin.
Nazifa & Nazmije : Nous avons aidé à faire le reste du nettoyage des bureaux à fond. Il a fallu tout désinfecter. Nous avons aussi installé des poubelles fermées dans les bureaux et des corbeilles pour le recyclage du papier.
Connaissiez-vous l’Idiap avant de postuler?
Ragip : Oui, j’ai été dans la politique à Martigny pendant douze ans, alors je connais beaucoup de ce qui se passe dans la ville. J’ai toujours vu l’Idiap comme un endroit exclusif, à la pointe de ce qui se fait. Alors quand j’ai entendu qu’il y avait une place à pourvoir, j’ai sauté sur l’occasion et j’ai tout de suite postulé. Le plus difficile, ça a été d’attendre la réponse après mon entretien ! Pour la petite histoire, j’ai travaillé dans le bâtiment avant que l’institut n’y soit. Il y avait par exemple une discothèque au sous-sol du côté hôtel.
Nazifa & Nazmije : Non, pas particulièrement, mais nous avons été très bien accueillies. C’est Ragip qui nous a proposé de le rejoindre pour y travailler.
Quelles sont vos missions à l’Idiap?
Nazifa & Nazmije : Le matin, nous nettoyons la machine à café et nous contrôlons tous les bureaux. Ensuite nous nous occupons des toilettes. C’est beaucoup de travail pour que tout soit propre à chaque étage. Nous sommes aussi parfois chargées de nettoyer les studios de l’Idiap quand l’un d’eux se libère.
Ragip : Nous faisons le travail tous les trois, car c’est beaucoup de boulot et nous travaillons plus vite ensemble. J’espère aussi que nous aurons bientôt le temps de nous attaquer à la cuisine de la cafeteria. Il y a de quoi faire : tout vider et tout récurer à fond. L’Idiap est une maison qui mérite d’être propre et qu’on s’y sente bien.